Wow, I must have really misremembered where I read that argument--if it even relates to this at all (as the death certificate, now that I reread it, seems to suggest it doesn't). -__-;; I don't know how I managed to do that. D: Anyway, Stéfane-Pol does say that Mme Duplay's death had all the appearances of a murder, but then just gives the following in the footnote: Voici le texte du procès-verbal que je trouve dans la collection Le Bas (voir également l’annotation au bas de la page 331): « Section des sans-culottes. « Du 11 thermidor an II de la République : « Nous, commissaire de police de la dite section, avons été requis de nous transporter sur les sept heures du matin en la maison d’arrêt de Pélagie, à l’effet de constater et dresser procès-verbal forcé d’une citoyenne détenue en ladite maison, et réquisitoire nous a été fait par le citoyen Dauphinot, concierge de la dite maison, qui a signé son réquisitoire. « Sur quoi nous, commissaire de police, accompagné du secrétaire greffier, nous nous sommes transporté en ladite maison et en présence du citoyen Ballay, administrateur de police, du citoyen Dufrêne, inspecteur de police, et du citoyen Dauphinot, nous avons entré dans une chambre au deuxième nº1, où nous avons trouvé un cadavre du sexe féminin, en chemise, un mouchoir rouge autour de la tête, le bras gauche appuyé sur la fenêtre, le corps perpendiculaire, les deux pieds tournés en dehors, attaché à un ruban noir, et ledit ruban attaché à un barreau de la fenêtre, et ledit cadavre pendu après. De suite nous avons fait perquisition dans la chambre qu’habitait ledit cadavre, que le citoyen Dauphinot nous a dit être celui de Françoise-Éléonore Veaugeois [Vaugeois] fe Duplay, âgée de cinquante-neuf ans, entrée d’hier dans ladite maison par ordre du Comité de Sûreté générale ; avons trouvé dans une de ses poches un portefeuille rouge, dans lequel il y avait en assignats la somme de 28 livres 10 sols, trois livres neuf sols en pièces d’argent, une pièce de six liards, et une pièce de deux sols en cuivre, un jeton d’argent, douze papiers de différentes espèces, comme lettres, mémoires de dépense, et sa prestation de serment, qui ont été cotés et paraphés par le citoyen Ballay. Puis nous avons fait retirer du doigt une bague montée en or, ayant pour pierre une herborise (sic) entourée de petits rubis, un anneau d’or, deux paires de lunettes, un déshabillé d’indienne, un jupon de taffetas rayé bleu, un jupon blanc, un corset idem, une pelisse noire, une chemise, une paire de poches, trois mouchoirs de toile, un de mousseline, une paire de bas de coton, un bonnet garni de dentelles marqué M. D. et le mouchoir qu’elle avait sur sa tête, une paire de boucles d’oreilles d’or ; les assignats et les bijoux ont été renfermés dans le portefeuille. « Nous avons requis le citoyen Barrias, chirurgien-major de la section des Sans-culottes, à l’effet d’examiner ledit cadavre et de nous en faire son rapport. Sur quoi, ledit citoyen Barrias a déclaré avoir reconnu qu’ayant trouvé un cadavre attaché à un barreau de la fenêtre, qui comprimait la trachée artère et les deux jugulaires, et ayant examiné la surface du corps, ni coups, ni écorchures, ni piqûres contondantes, il a trouvé les cuisses et les jambes vergetées de sang répandu dans les tissus cellulaires et corps graisseux, estimé que la cause de mort a été déterminée par la compression susdite, que le cadavre pouvait être là depuis environ minuit ou une heure, et a signé. « Et tous les effets ci-dessus les avons laissé à la garde du citoyen Dauphinot, à la charge par lui de les représenter toutes fois qu’il en sera requis, et les douze papiers mentionnés au présent, le citoyen Ballay s’en est chargé pour les remettre au Comité de Sûreté générale, et avons clos et signé le présent. « BALLAY, DUFRESNE, DAUPHINOT, HENRIOT, secrétaire-greffier, BLONDÉ, commissaire de police. »
Re: Mme. Duplay.
Voici le texte du procès-verbal que je trouve dans la collection Le Bas (voir également l’annotation au bas de la page 331):
« Section des sans-culottes.
« Du 11 thermidor an II de la République :
« Nous, commissaire de police de la dite section, avons été requis de nous transporter sur les sept heures du matin en la maison d’arrêt de Pélagie, à l’effet de constater et dresser procès-verbal forcé d’une citoyenne détenue en ladite maison, et réquisitoire nous a été fait par le citoyen Dauphinot, concierge de la dite maison, qui a signé son réquisitoire.
« Sur quoi nous, commissaire de police, accompagné du secrétaire greffier, nous nous sommes transporté en ladite maison et en présence du citoyen Ballay, administrateur de police, du citoyen Dufrêne, inspecteur de police, et du citoyen Dauphinot, nous avons entré dans une chambre au deuxième nº1, où nous avons trouvé un cadavre du sexe féminin, en chemise, un mouchoir rouge autour de la tête, le bras gauche appuyé sur la fenêtre, le corps perpendiculaire, les deux pieds tournés en dehors, attaché à un ruban noir, et ledit ruban attaché à un barreau de la fenêtre, et ledit cadavre pendu après. De suite nous avons fait perquisition dans la chambre qu’habitait ledit cadavre, que le citoyen Dauphinot nous a dit être celui de Françoise-Éléonore Veaugeois [Vaugeois] fe Duplay, âgée de cinquante-neuf ans, entrée d’hier dans ladite maison par ordre du Comité de Sûreté générale ; avons trouvé dans une de ses poches un portefeuille rouge, dans lequel il y avait en assignats la somme de 28 livres 10 sols, trois livres neuf sols en pièces d’argent, une pièce de six liards, et une pièce de deux sols en cuivre, un jeton d’argent, douze papiers de différentes espèces, comme lettres, mémoires de dépense, et sa prestation de serment, qui ont été cotés et paraphés par le citoyen Ballay. Puis nous avons fait retirer du doigt une bague montée en or, ayant pour pierre une herborise (sic) entourée de petits rubis, un anneau d’or, deux paires de lunettes, un déshabillé d’indienne, un jupon de taffetas rayé bleu, un jupon blanc, un corset idem, une pelisse noire, une chemise, une paire de poches, trois mouchoirs de toile, un de mousseline, une paire de bas de coton, un bonnet garni de dentelles marqué M. D. et le mouchoir qu’elle avait sur sa tête, une paire de boucles d’oreilles d’or ; les assignats et les bijoux ont été renfermés dans le portefeuille.
« Nous avons requis le citoyen Barrias, chirurgien-major de la section des Sans-culottes, à l’effet d’examiner ledit cadavre et de nous en faire son rapport. Sur quoi, ledit citoyen Barrias a déclaré avoir reconnu qu’ayant trouvé un cadavre attaché à un barreau de la fenêtre, qui comprimait la trachée artère et les deux jugulaires, et ayant examiné la surface du corps, ni coups, ni écorchures, ni piqûres contondantes, il a trouvé les cuisses et les jambes vergetées de sang répandu dans les tissus cellulaires et corps graisseux, estimé que la cause de mort a été déterminée par la compression susdite, que le cadavre pouvait être là depuis environ minuit ou une heure, et a signé.
« Et tous les effets ci-dessus les avons laissé à la garde du citoyen Dauphinot, à la charge par lui de les représenter toutes fois qu’il en sera requis, et les douze papiers mentionnés au présent, le citoyen Ballay s’en est chargé pour les remettre au Comité de Sûreté générale, et avons clos et signé le présent.
« BALLAY, DUFRESNE, DAUPHINOT, HENRIOT, secrétaire-greffier,
BLONDÉ, commissaire de police. »